Parlez-moi d'IA. Bonjour à toutes et à tous. Aujourd'hui, on se penche sur le fonctionnement d'un grand programme de base de connaissances un commun, un commun qui nous veut du bien et qui s'appuie de plus en plus sur des solutions d'IA pour faciliter son fonctionnement et sa mise en qualité. Aujourd'hui, on parle d'Open Food Facts. Alors accordez-vous 30 minutes pour interroger une nouvelle fois ce que provoque l'éruption de l'intelligence artificielle dans nos vies d'un point de vue social, culturel, éthique, technique et aujourd'hui, collaboratif. Et vous êtes bien sur CauseCommune, la voie des communs justement, la voie des possibles. Vous nous écoutez sur le web cause-communes-singulier.fm, sur nos apps mobiles. Vous nous écoutez aussi sur la bande FM 93.1 et le DAB Plus sur toute la France. Et puis vous pouvez aussi nous écouter en podcast sur votre plateforme de podcast préférés. Merci, monsieur Olivier Gréco, notre directeur d'antenne, de nous permettre cet espace de liberté et de nous produire de si beaux outils. Un jour, on fera une émission Parlez-moi d'IA sur tous les outils que Olivier nous construit à la radio et où il utilise parfois et même un peu beaucoup des Dolias. Chers auditeurs, nous avançons grâce à vous et grâce à votre grand pouvoir, celui du partage et du like. Si vous appréciez Parlez-moi d'IA, vous pouvez nous aider en likant et partageant notre émission. Nous adorons aussi vous lire dans les commentaires de Spotify, de Alpod Podcast, de LinkedIn. C'est notre seule récompense et ça nous fait connaître parce que ça manipule les algorithmes et... c'est cool de manipuler les algorithmes. Vous écoutez Parlez-moi d'IA. Comme vous le savez ici, à Parlez-moi d'IA, nous cherchons à cerner quelles sont les conditions et les possibilités pour la mise en œuvre d'une IA d'intérêt général. Pour mettre en œuvre des solutions d'IA d'intérêt général, il faut d'abord que le projet qui va utiliser ces solutions soit utile et porteur d'un grand objectif au service de tous. Avec Open Food Fact aujourd'hui, programme que nous allons découvrir et ou redécouvrir pour certains aussi, c'est bien le cas d'un programme qui a un grand objectif. L'équipe d'Open Food Fact s'est donnée comme mission de mieux informer le consommateur sur les produits qu'il consomme tout simplement, mais c'est essentiel. Pour réaliser cette prouesse, il faut constituer avec les producteurs, mais surtout avec les contributeurs bénévoles, d'immenses bases de données et de connaissances, être capable de les fiabiliser et enfin de les restituer de manière claire aux utilisateurs de leur app mobile et des consultations. Et pour aider dans toutes ces tâches, on peut désormais être largement accompagné par des solutions d'IA parfois complexes. Bon, cela ne fait pas peur à notre invité, au cœur du réacteur IA d'Open Food Fact, développeur, peut-être beaucoup plus que ça, facilitateur des solutions. Bonjour, Raphaël Bononesque. Bonjour. Merci d'être avec nous en studio. Allez, je vous mets à l'image parce que du coup, j'ai quand même la vidéo qui doit être, voilà. Et donc, merci d'être avec mon studio, dans le studio de Cause Commune. Alors, parlez-moi d'IA, Raphaël, mais avant ça, peut-être, quand même, nous présenter un peu Open Food Fact, qui est à l'origine de cette idée bizarre, de vouloir mettre des produits alimentaires du commerce dans une base de données. Et finalement, à quoi ça sert ? Le créateur du projet Open Food Fact, c'est Stéphane Gigandet, qui en fait est développeur et qui en 2012 n'arrivait pas à trouver des données qu'il puisse réutiliser, qu'il soit ouverte sur les produits alimentaires. En fait, à l'époque, ça n'existait pas, UCA n'existait pas. Et il s'est lancé dans la tâche, qui semblait un peu folle à l'époque, de construire une base de données qui puisse être réellement utilisée par tous et donc de mettre les données aussi en open source. Et la particularité de ce projet, c'est que c'est un projet crowd-sourcé. Donc en fait, c'est des utilisateurs, des contributeurs, des bénévoles qui sont venus prendre en photo les produits alimentaires et les ajouter sur la base, ainsi que taper la liste d'ingrédients, les informations nutritionnelles, de manière complètement manuelle initialement. Et c'est comme ça que la base a grandi. On va évoquer la question tout de suite, parce que souvent, on peut confondre Open Food Fact et UCA. C'est quoi le lien passé ou présent entre les deux ? Parce que UCA est très connu, alors que c'est pas forcément le premier à avoir mis de l'énergie dans cette tâche. Et on connaît moins bien Open Food Fact. C'est quoi le lien entre les deux ? Alors le projet Open Food Fact, ça a commencé plus tôt. Donc en 2012, UCA est arrivé quelques années plus tard et ils ont, dès le début du projet, réutilisé notre base pour s'appuyer sur les quelques dizaines de milliers de produits qu'on avait déjà en France. UCA a grossi en