libre à vous. L'émission pour comprendre et agir avec l'April. L'association de promotion et de défense du logiciel libre. Bonjour à toutes, bonjour à tous dans libre à vous. C'est le moment que vous avez choisi pour vous offrir une heure trente d'informations et d'échanges sur les libertés informatiques et également de la musique libre. Au coeur de l'April, échange avec des personnes qui font vivre l'association. Ce sera le sujet principal de l'émission du jour. Avec également au programme une nouvelle chronique en début d'émission FHX de Florence Chabanois et enfin d'émissions à la chronique. Le truc que presque personne n'a vraiment compris mais qui ne concerne toutes et tous de Benjamin Bellamy. Soyez bienvenus pour cette nouvelle édition de libre à vous. L'émission qui vous raconte les libertés informatiques proposées par l'April. L'association de promotion et de défense du logiciel libre. Je suis Frédéric Coucher, le délégué général de l'April. Le site de l'émission c'est libre à vous.org. Vous pouvez trouver une page consacrée à l'émission du jour avec tous les liens et références utiles et également les moyens de nous contacter. N'hésitez pas à nous faire des retours ou nous poser toutes questions. Nous sommes mardi 18 novembre 2025, nous diffusons en direct sur Radio Cause Commune et vous écoutez peut-être une rediffusion ou un podcast. Et nous saluons également les personnes qui nous écoutent sur la web radio Radio Sigaloon et sur les radios FM Radio Libre en Périgord et Radio Quetch. À la réaction de l'émission mon collègue Etienne Gohennu. Bonjour Etienne. Salut Fréd. Nous vous souhaitons une excellente écoute. Cause Commune, la voie des possibles, 93.1 FM et en DAB plus en Ile-de-France. Partout dans le monde sur Cause Commune.fm et sur l'appli Cause Commune. Pour participer à notre conversation 09 72 51 55 46 et aussi sur Cause Commune.fm bouton chat salon libre à vous. Nous allons commencer avec la chronique FHX de Florence Chabanois, présidente de l'association la place des grenouilles. Statistique éclairante, expérience individuelle et conseils concrets, votre rendez-vous mensuel pour comprendre et réagir en faveur de l'égalité des gens. Le thème de la chronique du jour riposte. Bonjour Florence, c'est à toi. Bonjour Fréd, bonjour Eva, bonjour Benjamin, bonjour les copaines. Je suis une geekette. Quand je suis arrivée sur le net vers 96 sur les forums, on me disait allez avoue que tu es un homme, tu parles comme un homme. Et quand j'ai prouvé que j'étais vraiment une femme, on me reprochait un trop plein d'hormones. Marrant. Être une femme, c'est aussi se faire draguer par certains qui deviennent hyper lourds, voire stressants. Il m'est arrivé d'être complètement traqué. À la fin, j'ai pris un pseudo masculin pour être tranquille. Ce témoignage n'est pas de moi, même si j'ai aussi fini par déféminiser mon pseudo pour être tranquille quand j'étais plus jeune. Il lui liste une réalité. Pour participer à un forum informatique, il faut soit prouver qu'on est trois fois meilleur que les hommes cis, soit faire croire qu'on est un homme. Résultat, 2% de femmes dans le milieu du libre. Quand le pseudo est neutre, on projette surtout des hommes cis, ce qui nourrit l'invisibilisation des autres genres et donc le patriarcat. En parlant de patriarcat, j'assistais à son procès fictif au théâtre de la Concorde. Quand la magistrate lui demande qui assure sa défense, il répond qu'il n'en a pas besoin, qu'il n'a même pas à lever le petit doigt pour que tout le monde prenne sa défense. C'est très vrai. Parfois juste par des silences. Il y a une garde invisible mais bien présente pour maintenir ce système. Des victimes de violence le savent bien. D'après une étude du SSMSI de 2023, seulement 6% des femmes victimes de viol ou d'agressions sexuelles ont porté plainte. Concernant les violences conjugales, une étude de l'INSEE évoque plusieurs raisons à ce défaut de plainte. Le désir de trouver une autre solution, le sentiment que cela ne servira à rien, la volonté d'éviter des épreuves supplémentaires. En effet, beaucoup considéraient que cela n'aurait servi à rien. Enfin, une part importante des victimes ne se sont pas déplacées pour éviter des épreuves supplémentaires comme un témoignage ou une confrontation. Il y a la stigmatisation, la honte et la responsabilité qu'on fait porter aux victimes. Le fait de devoir raconter plusieurs fois les violences subies, voire de se justifier, le fait qu'on remette en question leurs paroles parce que le récit casse notre croyance en un monde juste. Un pote me racontait qu'il était certain que sa voisine se faisait violenter. Il est allé sonner pour proposer son aide. Elle lui a dit que tout allait bien. Un peu vexé, il m'a dit que c'était tant pis pour elle, il ne pouvait rien faire de plus. Mais quand on se penche sur ces situations, on sait que c'est plus compliqué. Mon prise et domination sont très fortes.