Et c'est sur ce générique absolument parfait que nous démarrons l'émission Comme un Vendredi. Comme un Vendredi, c'est l'émission collective mensuelle de Côtes communes 93.1, émission qui est concomitante à une grande soirée ouverte à la radio. On vous invite à nous rejoindre. Si vous le souhaitez, on est au 22 rue Bernard-Hymès dans le 18e. Métro Porte de Saint-Ouen. Il y a à boire, il y a à manger, il y a à parler. Et on est contents d'être ensemble. On vous attend. Rejoignez-nous. Et vous pouvez même aussi participer à cette émission. Le thème va tourner beaucoup autour du monde associatif, du monde de l'éducation populaire, du monde de la culture, du monde de la radio associative, la radio libre, vous savez, la radio comme nous, la radio où on dit ce qu'on veut, où on pense ce qu'on veut et où on n'a pas de sous. Pour nous en parler, on a quand même une invitée de marque. Patricia Coller, bonsoir. Alors, Patricia, vous êtes déléguée générale de l'UFIS. Développez, s'il vous plaît, cet acronyme que j'ai bien du mal à prononcer. Donc, c'est l'Union fédérale d'intervention des structures culturelles et qui nous vient d'une histoire de fiscalité puisqu'on s'est mobilisé pour revendiquer la non lucrativité des associations. Mais ça augure très bien tout ça puisqu'on va parler d'argent parce qu'on en manque, parce que les associations sont menacées à la fois par leur manque de financement, mais aussi par leur changement de mode de financement, par leur changement structurel. Ce qu'on veut faire des associations ne nous convient pas. Mais ça va de pair avec un saccage des services publics. Ça va de pair avec une perte des libertés associatives. On va développer tout ça durant cette émission avec Isabelle Carrère, qui est co-anime avec moi, pense pas à Isabelle, à Isabelle d'un coin quelque part. Entre autres, oui. Entre autres, de quoi d'autre ? Non, de quoi d'autre ? Si, place aux gens. C'est une rubrique que j'adore parce que c'est justement une émission collective où tout le monde peut venir déposer des choses qui n'ont rien à voir avec aucune des autres émissions de la radio spécifiquement qui, donc, est ouverte. C'est quand, un coin quelque part, et c'est quand, place aux gens ? Alors ça devrait être... C'est pas très gentil de ta part parce que je suis un peu en retard sur les trucs. Moi aussi, mais tu auras le droit de me faire la même. C'est le lundi, normalement, et c'est théoriquement bimensuel, mais ça ne l'est pas trop en ce moment. Mais bon, quand tu entends, c'est bien. Ouais, ben pareil, il y a une hebdo le lundi. Normalement, hebdo à midi qui n'est pas mal non plus. C'est la liberté de se faire parler. Et il y a aussi une autre émission parce que faut pas oublier qu'il y a quelqu'un derrière la vitre, si vous pouvez nous entendre. C'est parce qu'Olivier Grégo se fait fort de nous trouver un générique parce qu'on n'y a pas pensé, de chercher de la musique, de traiter les sons qu'on va vous passer et d'être là pour faire en sorte qu'on nous entende. Et Olivier fait l'émission sous les lapses de l'actu avec Patrick Brunto tous les lundis, c'est ça, Olivier ? 21 heures. Eh ben voilà. On a fait trois émissions du lundi. Voilà, on est les gens du lundi qui avons pris le pouvoir. Qui parfois les jeudis. De temps en temps les samedis, si je puis me permettre. Oui, en gros, c'est le fondateur de la radio, il peut bien faire ce qu'il veut. Je dois vous dire deux choses avant qu'on commence réellement et qu'on parle avec Patricia Koller, que vous entendrez durant cette émission. Plusieurs rapides interviews réalisées le 11 octobre dernier à Paris lors de la mobilisation qui avait pour mot d'ordre, ça ne tient plus. C'était à l'initiative du mouvement associatif. Et c'était un panel très, très large, l'association d'ailleurs, qui s'était mobilisé ce jour là pour dire qu'il fallait arrêter de leur couper les vivres parce qu'ils n'allaient plus pouvoir remplir les missions qu'elles se sont données ou qu'on leur a données. Et donc vous entendrez Bénédicte Hermelin, qui est déléguée générale de France Nature Environnement, qui nous expliquera pourquoi elle perd certains financements, pourquoi certaines des associations qui sont membres du réseau se font menacer, parfois physiquement. Voilà, tout ça est une petite ambiance politique qu'on peut analyser ici. Également, vous entendrez dans le même ordre, dit Sarah du Rocher, du Planning Familial, qui est présidente du Planning Familial, cette association très utile aux femmes et aux enfants, aux enfants à qui on a promis qu'ils allaient avoir des cours d'éducation à la vie affective et sexuelle. Et puis, c'est des assos quand même qui vont les donner, sauf que les assos n'ont pas les moyens de les donner. Donc, ça veut dire que ce n'est pas comme si on enlevait ses cours loin de là. Mais ils ne peuvent pas se faire. Donc, voilà, ça explique bien un petit peu le paradoxe qu'il y