#22 – Comme elles ne savaient pas que c’était impossible, elles l’ont fait (Partie 2)

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Aujourd’hui, avec Bernard Eynaud qui nous parle depuis Marseille, nous poursuivons les réflexions sur les choses qui s’avèrent indispensables à repenser et remettre en actions s’agissant de l’habitat – et ici de l’habiter la ville.

S’appuyant sur des utopies mais aussi de très concrètes actions collectives, il propose entre autres de :

• Rendre la parole et la place aux habitant.e.s dans toutes les prises de décisions sur le logement et la reconstruction de la ville — Qui mieux que ceux et celles qui y vivent peuvent faire part de leurs expériences, leurs expertises pour reconstruire après les démolitions d’immeubles insalubres ?
• Écrire un plan posé noir sur blanc, en transparence, des projets d’habitat et de logements, pour que chacun.e puisse discuter, valider, évaluer les choix politiques – tant pour les logements que pour la circulation, les transports, les activités, l’économie locale – – Au-delà d’un programme (électoral) opaque, est-ce si compliqué d’ouvrir portes et fenêtres pour mener les décisions avec tou.te.s les acteurs et actrices ?
• Stopper le déni de l’existence des bidonvilles dans ou aux abords des villes, et accompagner les personnes à en sortir au lieu de poursuivre la gentrification des centres-villes et/ou d’apporter des réponses sécuritaires voire liberticides. — Construire une réelle politique de logements dans tous les quartiers n’est-il pas un axe solide permettant d’éviter les crises sociales comme celle que nous vivons actuellement ?

À l’oreille :

• STUART EVANS MUSIC – Home sweet home