#05 – Le temps double dans la mythologie égyptienne – Partie 2
proposée par Stéphane Manet
Diffusée le 2 mars 2022
Contexte
Les égyptiens anciens avaient une conception du temps radicalement différente de la notre. Cela se traduisait au plus profond de leur langue aspectuelle où la structure passé, présent et futur n’existe pas, en tout cas très loin de nos formes de langage.
Cette conception du temps se traduit dans la vie de tous les jours et permet de mieux comprendre les égyptiens. Par exemple, ils ne comptaient pas les pharaons successifs ni les années qui passent. Une nouvelle année n’est pas celle qui suit la précédente, mais le recommencement.
Cette conception du temps se traduit dans la cosmogonie égyptienne selon deux aspects : Djet le temps infini des pyramides, de la terre ou des dieux et Neheh, le temps cyclique du soleil ou de la crue du Nil .
Comment se traduit cette conception du temps dans les pratiques des égyptiens ?
En plateau (virtuel)
Frédéric Servajean, égyptologue
Références utilisées
- Frédéric Servajean, Djet et Neheh – Une histoire du temps égyptien, Presses universitaires de la Méditerranée, 2007.
- Jean Winand, Une histoire personnelle des pharaons, Presses universitaires de France, 2017.
- Jean Winand, Temps et aspect en égyptien : une approche sémantique, Brill, 2006.
Aller plus loin
À l’oreille
Georges Brassens, Les 4’zarts (1964).
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