Juliette Volcler – Le son comme arme
proposée par Juliette Volcler
Diffusée le 7 octobre 2020
Cette intervention a été enregistrée au café culturelle Le Lieu-dit (Paris 20) le 28 novembre 2011 par Stéphane Dujardin
Contexte :
Le son pour réprimer, le son pour faire fuir, le son pour épuiser, le son pour effrayer, le son pour tuer…
Le jour ou militaires et policiers ont compris que « Les oreilles n’avaient pas de paupières », la militarisation du son a profité de vastes crédits de recherche dans les laboratoires secrets des gouvernements.
Juliette Volcler, chercheuse indépendante, nous explique avec force d’exemples les différentes déclinaisons militaires et civiles du son comme arme et de ses applications.
Référence :
- Le son comme arme, les usages policiers et militaires du son, Juliette Volcler, La Découverte, 2011
- Les sons entendus dans l’introduction ont été utilisés, ou le sont encore, par des militaires ou des policiers :
- Barney Theme Song – I love you : utilisée en boucle sur des prisonniers irakiens, cette chanson servait à briser leur résistance à l’interrogatoire. Amnesty considère cette technique comme un acte de torture.
- L.R.A.D (Long Range Acoustic Device) ou canon à son : Un canon à son est un dispositif de communication et une arme à énergie dirigée non létale, plus particulièrement un dispositif de harcèlement acoustique, utilisé pour le contrôle de foules1. Il se compose d’un dispositif acoustique émettant un son particulièrement audible dans une direction précise, pouvant se révéler désagréable pour ceux qui s’en approchent (Wikipédia).
- Heavy Métal : voir Barney Theme Song
- Grenade GLI F4 : grenade lacrymogène, assourdissante et à effet de souffle. Soi-disant sublétale, cette arme de guerre est responsable de nombreuses mutilations dans le maintien de l’ordre.
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