À l'antenne
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#140 – Le bord du monde est vertical

proposée par Isabelle Kortian

Diffusée le 4 janvier 2023


#140 – Le bord du monde est vertical
Le monde en questions

 
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En Plateau

Simon Parcot, écrivain et philosophe, il publie son premier roman Le bord du monde est vertical aux éditions Le mot et le reste.

Contexte

La montagne est son univers et sa source d’inspiration. Il y puise l’énergie qui le met en mouvement, le mue, l’incite à repousser les limites de soi et des autres, l’énergie qui l’aide à faire en soi l’expérience de l’autre, éprouver l’insaisissable altérité, fugitive, perdue et retrouvée dans l’incessant mouvement qui est celui de la vie. Mais aussi de la mort. Simon Parcot publie un premier roman, fruit de quatre années d’écriture, de réécriture, de marche sur les routes de Compostelle ou d’autres chemins qu’offre le vaste monde, de l’Himalaya au Caucase en passant par les Balkans. Des fragments d’écriture pour restituer ou constituer une pensée archipélagique, qui dit l’être et le néant, qui exprime la force des émotions, les tensions, les obstacles et les difficultés, les transformations de soi, l’énergie cinétique contredisant toutes les représentations identitaires figées, essentialisées. L’éternité est ailleurs, si elle est.

Au commencement donc était la montagne. Sa beauté. Sa cruauté. Fascinante. Terrifiante. Sublime. Dans la vallée sauvage du Vénéon (Oisans) où s’est installé l’auteur. Au cœur de la Vallée des Glaces, une cordée. Sorte de brigade d’intervention, dont le rôle et la fonction au cœur des tempêtes et des vents de l’hiver est de relier entre eux des vivants dispersés, isolés les uns des autres, coupés du monde. La cordée affronte une tempête de neige alors qu’elle est en route pour rejoindre le Reculoir, ultime hameau avant le Bord du monde, cette gigantesque et mystérieuse montagne dont nul n’a pu atteindre le sommet, dont nul ne connait le sommet. A la tête de la cordée, deux chiens pisteurs, suivie d’Ysé la Bergère, la tête chercheuse du groupe ; puis vient Vik le Buffle, le porte-traîneau, ensuite Solal, le plus jeune, sorte de commis et enfin Gaspard, le chef mythique de la cordée, l’étrange personnage qui incarne à la fois la longue tradition des colporteurs, l’alpiniste du groupe et le héros brûlant du désir de tenter la grande Ascension. L’équipée initialement dépêchée pour une mission de routine découvre que son chef a un autre dessein. La cordée est menacée dans son unité, traversée de tensions, confrontée aux contradictions des uns et des autres, au désaccord entre ses membres, à la pluralité des projets parfois divergents, parfois convergents d’individus formant une société.

Le bord du monde est vertical est un conte philosophique, un roman d’altitude, d’initiation, au souffle poétique. Une réflexion sur le désir, la mort, l’inspiration. Un livre puissant capable de ré enchanter le monde en réaffirmant l’infinie richesse des ressources humaines.

À l’oreille

Pour aller plus loin

Simon Parcot, Le bord du monde est vertical aux éditions, Le mot et le reste, 2022.



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