#27 – Putes en lutte : passage de témoin – Invitée : Marcie

Je suis Mylène Juste, travailleuse du sexe dite Tradi de rue depuis plus de 20 ans et comme chaque 1^er jeudi du mois, ce soir, avec ma complice en régie, Corinne, nous tendons le micro à mon invitée travailleuse du sexe. En l’occurrence pour cette reprise, iels seront 2 en plateau :

Invitée : Marcie
Avec la participation spéciale et précieuse de Thierry Schaffauser !

Mais avant de vous les présenter et de les entendre, faisons un petit crochet d’ambiance via le classique édito d’humeur « pute engagée » et souvent lié à l’actualité (…)

L’actu TDS :

• On rejoint les mouvements sociaux, notamment celui du 10 septembre. Des pébrocs rouges vont perler dans différents lieux de l’évènement.
• En juillet dernier, La Cour suprême du Canada a rejeté une contestation constitutionnelle de la loi pénale sur le travail du sexe, confirmant les condamnations de deux hommes qui soutenaient que ses dispositions étaient trop larges. Ils étaient chauffeurs d’escorts et ont été condamnés pour proxénétisme de soutien. Un juge de l’Alberta a conclu que les dispositions étaient trop larges parce qu’elles s’appliquaient aux personnes qui tirent un avantage matériel du travail du sexe et qui pourraient autrement contribuer à la sécurité des travailleuses du sexe. La Couronne a interjeté appel, faisant valoir que le juge avait conclu à tort que les dispositions violaient la Charte des droits et libertés. Plus clairement, ici comme ailleurs, les TDS sont privé.es de leurs droits fondamentaux, notamment celui de s’organiser pour travailler. Sous le prétexte fallacieux que toute personne participant à notre activité est proxénète. Même un chauffeur.