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#06 – Liberté sur paroles

proposée par Eugénie Barbezat

Diffusée le 3 janvier 2022


#06 – Liberté sur paroles
Liberté sur paroles

 
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Au programme de Liberté sur paroles du lundi 03 janvier 2020 sur Cause Commune FM 93.1 en direct de midi à 14h

A 12h, en partenariat avec la Cimade : Le rétention administrative par temps de Covid

Avec Anne-marie Dalle, bénévole spécialiste des questions d’asile et d’éloignement à la permanence de la Cimade Batignolles (Paris 17e), Stéphanie Farjon, juriste salariée de la Cimade intervenante au centre de rétention administrative (CRA) du Mesnil Amelot et des paroles de personnes retenues au CRA du Mesnil Amelot.

Qu’est-ce que la rétention administrative, dans quels cas enferme-t-on des personnes étrangères en vue de leur expulsion du territoire français ? Dans quelles conditions sont-elles retenues, combien de temps, quels sont leurs recours ? Après un tour d’horizon de ces questions, nous verrons ce que le Covid a changé dans la rétention et les conditions d’accès des professionnels aux personnes enfermées.  Comme il y a un an, les Centres de Rétention Administrative (CRA), ces lieux d’enfermement créés en vue de l’expulsion forcée de personnes sans-papiers, deviennent des zones de contamination massive à la Covid 19, mettant potentiellement en danger la vie de personnes étrangères enfermées pour des raisons administratives – et non pénales. A Oissel, à Hendaye, au Mesnil-Amelot ou à Toulouse à Lyon Saint-Exupéry la situation est plus qu’alarmante.

La Cimade demande à ce que les personnes soient libérées d’autant que les maintenir en rétention devient absurde puisqu’en raison de la fermeture des frontières pour cause de Covid, elles ne pourront pas être expulsées.

A 13h : Les enjeux de la connaissance et de la reconnaissance du viol comme arme de guerre en République démocratique du Congo (RDC)

Avec  Chloé Sublet, Morgane Marivoet, Camille Airvault trois étudiantes en Master 2 à l’université de Nanterre qui travaillent sur le sujet et organise une conférence sur « le viol comme arme de guerre au Congo » le mercredi 5 janvier à l’université de Nanterre.

Avec les témoignages de Justine Massika Biamba, présidente de Synergie des femmes victimes de violences sexuelles, plateforme qui regroupe plusieurs associations et qui œuvre depuis 20 ans, Mamy,  coordinatrice de cette plateforme victime elle-même et survivante et  Anita , membre du mouvement national des victimes de violences sexuelles, elle-même victime survivante et assistante médico-sociale dans une association.

Il s’agit de décrire les violences sexuelles en temps de guerre en République Démocratique du Congo, notamment à l’Est, dans la région de Kivu et leurs conséquences multidimensionnelles (sanitaires, sociales, économique, en terme d’exode rural permettant l’accaparement des richesse par les agresseurs…). Pour rappel, la République Démocratique du Congo est en guerre depuis 1996, et surtout depuis l’offensive de 1998, guerre qui dépasse les habitant.e.s. Le conflit serait le plus meurtrier depuis la Seconde Guerre mondiale. Les femmes y sont victimes de violences sexuelles, de viols plus particulièrement, à tel point que l’ONU en vient même à surnommer la RDC la “capitale mondiale du viol : au Kivu, plus de 30 000 femmes avaient été violées au cours de la seule année 2008. Les femmes décédées suite à ces violences ne sont même pas comptabilisées…

Parler du viol comme crime de guerre en RDC, n’est pas sans enjeu  : On entend par « crimes de guerre » violations graves du droit international humanitaire commises à l’encontre de civils ou de combattants ennemis a l’occasion d’un conflit armé international ou interne, violations qui entrainent la responsabilité pénale individuelle de leurs auteurs. Et le recours possible au droit international pour obtenir justice. Ce qui est nécessaire vu l’indigence du système judiciaire du pays.



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