#27 – Putes en lutte : passage de mains – Invitée : Marcie

🎙️ Invitée : MARCIE
avec la participation de Thierry Schaffauser

 Contexte

Marcie, escorte trans âgée de 28 ans, récemment élue au Conseil d’administration du Strass,  sa barque de vie en camion ou en collectif, d’aide au tri au passage des cols pour les migrant.es, au grès de ses souhaits de découverte et d’utilité. De tous ses jobs alimentaires, le TDS est celui qui lui convient le mieux. Avec Thierry Schaffauser, 43 ans, escort gay, couteau suisse de la lutte pour les TDS, iels deux nous embarquent dans leur univers avec sincérité, humour et tendresse, et nous apportent un vent d’authenticité réconfortant et optimiste dans cette actualité pénible et révoltée de la rentrée.

🎧 À l’oreille

• Brigitte Fontaine – Éternelle
• Ladytron – Seventeen
• Malvina – BRAT

📚 Pour aller plus loin

• La musique de Marcie
  Changeline
• La recommandation film de Marcie
  Toute la beauté et le sang versé – Un film documentaire de Laura Poitras Avec Nan Goldin

📢 Actualités TDS

• Les TDS participent à tous les mouvements sociaux, notamment celui du 10 septembre. Des pébrocs rouges vont perler dans différents lieux de l’évènement.
  
• En juillet dernier, La Cour suprême du Canada a rejeté une contestation constitutionnelle de la loi pénale sur le travail du sexe, confirmant les condamnations de deux hommes qui soutenaient que ses dispositions étaient trop larges. Ils étaient chauffeurs d’escorts et ont été condamnés pour proxénétisme de soutien.
  Un juge de l’Alberta a conclu que les dispositions étaient trop larges parce qu’elles s’appliquaient aux personnes qui tirent un avantage matériel du travail du sexe et qui pourraient autrement contribuer à la sécurité des travailleuses du sexe. La Couronne a interjeté appel, faisant valoir que le juge avait conclu à tort que les dispositions violaient la Charte des droits et libertés. Plus clairement, ici comme ailleurs, les TDS sont privé.es de leurs droits fondamentaux, notamment celui de s’organiser pour travailler.
  Sous le prétexte fallacieux que toute personne participant à notre activité est proxénète. Même un chauffeur.