#88 – Les riches contre la planète
proposée par Eugénie Barbezat
Diffusée le 23 juin 2025
Liberté sur paroles du 23 juin 2025
Monique Pinçon Charlot, les riches contre la planète
Monique Pinçon Charlot (émission enregistrée lors d’une rencontre à l’Académie du climat)
La célèbre sociologue Monique Pinçon-Charlot explore les liens entre l’oligarchie capitaliste et le désastre écologique en cours. a consacré sa carrière à dévoiler les rouages du pouvoir et de la reproduction des inégalités.
Elle explore pour la première fois les liens entre l’oligarchie capitaliste et le désastre écologique en cours et livre une analyse percutante des stratégies d’accaparement et de destruction mises en œuvre par les classes dominantes.
À partir d’exemples concrets, Monqiue Pinçon Charlot vient de publier « Les riches contre la planète. Violence oligarchique et chaos climatique », aux éditions Textuel.
Après un entetien/conférence, Monique Pinçon Charlot a répondu aux questions des personnes venues l’écouter.
Livia Saavedra, photographe
Elle nous présente « End of Times », son premier livre, issu de mon tout premier projet photographique, édité chez les éditions Signal Zero, mettant en lumière l’univers des free party, de ces instants suspendus, entre liberté, chaos et beauté.
C’est l’histoire vécue de l’entre-deux d’un entre-deux. Si la Free Party des années 90 se pense comme marge souhaitable des dancefloors officiels, elle féconde sa descendance chimérique des années 2000, dont les teknivals de 50 000 personnes sont l’un des visages.
Pour des milliers de parisiens et banlieusards dont Livia Saavedra fait partie, la Free Party, c’est aussi ce qui se passe au-delà du dancefloor et loin du son. Ces terrains familiers des urbains, ces zones d’activités greffées à des dizaines de bourgs, deviennent des fenêtres de sociabilité appréciées des asociaux, des timides, des gentiment dérangés, des franchement fracassés.
À la fin des années 90, la Free Party est déjà une pratique pour weekenders en mal de lâchage temporaire et encore un îlot plein de rêves d’alternatif. Ces photos prises entre 1998 et 2001 sont le journal de la trajectoire d’une étudiante en art, captant l’alentour des enceintes et du dancefloor. Cet espace détente râpeux pour chiller et traîner sans regarder l’heure.
Depuis Livia est devenue une photojournaliste reconnue multipliant les projets sensible. Toujours en quête d’humanité. Elle nous raconte…
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