#08 – De la matériosophie au musée caché
proposée par Fabiola Badoi
Diffusée le 21 février 2024
Si tu ne lèves pas les yeux, tu croiras que tu es le point le plus haut. Antonio Porchia
Ariel Kupfer résiste à être défini, déroge aux classifications habituelles, orfèvre, il se revendique autodidacte et crée une indiscipline, artiste, il crée un un musée (qu’il cache).
Ses analyses sur la construction d’un savoir ou de la fonction du trésor pour l’imaginaire, ses créations métaphoriques-philosophiques, explorent une continuité là où on a l’habitude de voir une division hiérarchique : entre matière et pensée, entre sujet et objet, entre culture et nature, entre vivant et inerte.
Avec son musée caché, il réfléchit sur une économie alternative et indépendante du marché de l’art et sur d’autres économies de la désobéissance : le mouvement efficace, l’imaginaire rebelle, développe des outils pédagogiques pour une autonomie dans l’élaboration de la connaissance.
Le premier entretien est ici.
À l’oreille
- “Paris sur Seine”, court métrage de Paulin Sumanu Vieyra, extrait sonore, 1955
- De Ushuaia a la Quiaca, de Gustavo Santaolalla,
- Les bruits de la jungle ou la musique mystérieuse de la forêt amazonienne, Yma Sumac
- Dido’s lament, Henri Purcell, Jeff Buckley
Pour aller plus loin
- Musée caché,
- George Bataille, La part maudite, Les éditions de minuit, 2011
- Lao Tseu, Tao Te King
- Feldenkrais
À la technique, Isabelle Carrère
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