#102 – Thomas Sankara et la France : l’assassinat d’une révolution. Partie 3
proposée par Patrick Bruneteaux
Diffusée le 28 novembre 2021
Contexte
Dans ce troisième épisode consacré à la révolution impulsée par Thomas Sankara et ses soutiens, nous poursuivons, pas à pas, phrase après phrase, l’analyse critique de l’idéologie occidentale. Un grand mot pour décrire le mépris de l’élite intellectuelle parisienne, support récurrent à la présence française dans les pays africains.
Le lecteur nationaliste qui aime l’indépendance de son pays en voudra t-il à cet homme d’avoir voulu être un général de Gaulle ? Le lecteur nationaliste qui aime son agriculture française en voudra t-il à cet homme d’avoir voulu une agriculture vivrière ? Si la gauche est antiimpérialiste, la droite pourrait l’être. Thomas Sankara n’a fait que vouloir faire vivre son pays.
Le lecteur nationaliste en voudra t-il à cet homme d’avoir voulu soigner et éduquer son pays, les deux mamelles de la République hébergeant l’État social et l’obligation scolaire.
Tous ceux qui ne voient dans la révolution burkinabe que le geste d’un dangereux révolutionnaire dénonçant l’impérialisme français devraient faire le ménage dans leur cerveau. A commencer par ce journaliste du Monde que nous prenons comme symbole de cette aliénation bien faite pour toujours accuser les autres ou, à tout le moins, les réduire à leur violence ; sans étudier les violences structurales (dette, agriculture d’exportation, corruption, zone grise, etc) contre lesquelles il fallait reconstruire une humanité, celle d’hommes intègres, le Burkina Faso au sens littéral.
Musiques
- Cheb Hasni – Matebkich par Ossama
- Cheb Hasni – Matebkich par Zouhair Bahaoui
- Cheb Hasni – Matebkich par Manar
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